« Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! Afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché » (Hébreux 3.13).
Quelle serait votre réaction, si vous constatiez que la maison de votre voisin était en feu ? Je suis sûr que vous ne filmeriez pas la scène avec votre téléphone comme certains le font de nos jours. Vous n’appelleriez pas non plus les autres voisins pour qu’ils viennent admirer l’incendie avec vous. Je veux croire que vous ne tarderiez pas à aller prêter main forte au voisin en difficulté d’une manière ou d’une autre.
Autre question : Quelle serait votre réaction, si vous constatiez un péché dans la vie d’un frère ou d’une sœur de votre assemblée ? Certains pourraient se cacher derrière une prétendue gentillesse pour répondre : « Cela ne me concerne guère. C’est son affaire ! C’est sa vie privée. » Je dirais aussi avec gentillesse qu’agir ainsi, c’est refuser de porter secours à une personne en danger. La réaction normale dans un cas pareil est d’aller vers lui ou vers elle pour l’exhorter tout en ayant le souci de le voir abandonner ce péché.
Vous savez, une faiblesse, un défaut, une habitude pécheresse qui s’installe dans la vie d’un enfant de Dieu s’apparente à un feu qui dévore sa vie spirituelle. Parfois, ses yeux ne sont pas spirituellement exercés pour déterminer l’ampleur des dégâts. David ne nous avertit-il pas que « la voie des pécheurs mène à la ruine » (Psaume 1.6) ? Oui, dès que quelqu’un s’engage dans le chemin du péché, ce qui se dessine à l’horizon n’est rien d’autre que la ruine spirituelle.
La mise en garde donnée par l’auteur de l’épitre aux Hébreux ne doit pas être prise à la légère : « Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. » Par cette déclaration, il exhorte tous ses lecteurs à faire un faisceau, à se battre du bec et des ongles pour qu’aucun ne soit atteint par le virus du péché à un point tel qu’il tourne le dos à Dieu. Cela doit être très sérieux alors ! Mais il ne s’arrête pas là. En guise de prévention contre l’éventualité d’une telle dérive spirituelle, il prescrit le médicament adéquat : l’exhortation mutuelle. Il dit : « Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! Afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. »
J’en déduis que l’exhortation mutuelle ne doit pas être accidentelle mais constituer un mode de vie, une routine au sein du corps de Christ. Une telle pratique doit être récurrente parce qu’elle doit se faire chaque jour. Elle doit être constante parce qu’elle doit se faire aussi longtemps qu’on peut dire : Aujourd’hui. Elle est aussi urgente parce que la séduction du péché est spirituellement menaçante.
En définitive, vous conviendrez avec moi que la santé spirituelle d’une église locale dépend en grande partie de l’exhortation mutuelle, n’est-ce pas ? Si c’est le cas, qu’attendons-nous donc pour commencer à nous exhorter les uns les autres ?
Merci infiniment Pasteur Harry Thélusma, pour votre article pertinent et inspirant intitulé « L’exhortation mutuelle, une nécessité pour l’Eglise de Christ ».
May God bless your ministry
Merci mon frere, toute la gloire est a Dieu