« Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9.27).
Si nous prenons le temps d’écouter les conversations des gens autour de nous, nous nous rendrons compte que leurs pensées ne se tournent que rarement vers l’Eternité. Les causes qu’ils embrassent, les rêves qu’ils poursuivent montrent le poids du terrestre dans la balance de leur vie. Leur agenda regorge de projets orientés vers la vie sur terre, mais pas vers l’éternité. Pourtant, la Parole de Dieu enseigne clairement que l’homme ne devrait nullement ignorer le céleste.
En Hébreux 9.27, le terrestre et le céleste sont mis en évidence. Qu’il soit « réservé aux hommes de mourir une seule fois » implique que l’homme est un être limité dans le temps. Autrement dit, un jour son souffle s’arrêtera ; il cessera de rêver, de penser, de décider. Un jour, vos proches voudront bien vous donner un câlin, exprimer leur amour à votre égard, vous féliciter, vous encourager, mais vous ne serez plus. Cependant, une fois que nous aurons quitté ce monde, le terrestre fera place au céleste. Le verset nous dit : « …après quoi vient le jugement ». C’est une réfutation de l’idée que tout prendrait fin après la mort. Mourir n’est qu’une transition vers un autre style de vie, sur un autre terrain : celui de l’éternité.
Chacun devrait valoriser les deux dimensions de l’existence humaine : le terrestre et le céleste. C’est une erreur très grave de réduire la vie au fait de se nourrir, de boire, de s’instruire, de travailler, de fonder une famille, d’accumuler des richesses et de s’en aller sans rien apporter dans l’Eternité. C’est aussi une erreur grave de penser seulement au céleste tout en ignorant le terrestre qui est le terrain où se prépare la vie dans l’Eternité.
Certains, par leur mode de vie et par leur langage, rejettent Dieu. Toutes leurs forces et leurs énergies ne convergent que vers le terrestre. À ces gens, Jésus pose la question suivante en Matthieu 16.27 : « Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » Cela sous-entend que le terrestre ne prévaut pas sur le céleste. Le céleste est si essentiel que Jésus invite ceux qui le suivent à en faire leur priorité absolue : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu, leur dit-il, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6.33). Paul invite les chrétiens de Colosse à prioriser le céleste en leur disant en Colossiens 3.1-2 : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. »
Certains disent qu’il faut profiter de la vie. Salomon ne prend pas le contre-pied de cette idée quand il déclare en Ecclésiaste 12.1 : « Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton cœur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux. » Toutefois il ajoute : « …mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement. » La meilleure façon de profiter pleinement de la vie sur terre tout en se préparant pour l’éternité est de vivre pour Dieu, de vivre selon sa volonté, de le servir, de mettre tout son avoir, son savoir, son savoir-être et son savoir-faire au profit de la cause du royaume de Dieu.
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